28/12/2013

médecine du pauvre ... ou le bon usage des plantes

un très vieux livret intitulé "médecine du pauvre" (d'après moi des années 1900-1920) m'est tombé dans les mains et je l'ai trouvé tellement intéressant et utile (confirmant de nombreuses indications de phytothérapie actuelle), que je vous en ai fait un résumé ... faites en bon usage !

feuille de Tamier
racine de Tamier
fruit du Tamier
Ce livret fait souvent référence au TAMUS, que j'ai indiqué comme étant le TAMIER, or cette plante n'est pas utilisée en thérapeutique classique ; après quelques recherches, il s'agit d'une plante très courante en Europe ; vous la trouverez sans doute dans votre jardin. Cela vaut la peine d'essayer d'extraire les racines ... et de faire le cobaye sur les douleurs rhumatismales par exemple ; tenez nous au courant, nous essaierons nous aussi ...

(cac = cuillère à café - cas = cuillère à soupe)

Aérophagie : une cac de charbon de bois en poudre après le repas, suivi d’un grand verre d’eau.

Allaitement (pour augmenter la quantité de lait) : infusion de fleurs de sureau (100g /L d’eau bouillante) 3 à 4 tasses par jour.

Angine : se gargariser soit avec un citron, soit avec une cac de sel marin et avec de l’eau tiède, le matin au lever.

Antispasmodique : infusion d’aubépine (1 cac de fleurs /tasse eau bouilante) 2 à 3 fois / jour.

Aphtes : décoction de feuilles et jeunes tiges de ronces, sucrer au miel et ajouter quelques gouttes de citron.

Artériosclérose : infusion de feuilles de noyer une demi-heure avant les repas.

Arthrite : frictionner avec la racine de Tamier.

Ascaris : infusion de tanaisie (10 à 20g /L d’eau) à jeun le matin.

Bourdonnements d’oreille : infusion de racines de cyclamen

Bronchite : se frictionner les bronches avec de la racine de Tamier devant et derrière. Avoir soin, après l’application, de passer un peu de talc ou lait pour adoucir les réactions.

Brûlures : couper une pomme de terre en deux et appliquer sur la brûlure.

Catarrhes : infusion de tussilage (5g /100ml)
excellent mélange : mauve + violette + bouillon blanc + coquelicot + guimauve + tussilage + pied de chat

Colique des bébés : infusion de coquelicot (une légère pincée de fleurs séchées par tasse)

Constipation : 4 à 5 fruits de casse le soir au coucher.

Cors aux pieds : Découper une rondelle de tamier, mettre dessus une goutte de vinaigre, appliquer 3 soirs de suite sur le cor en le maintenant toute la nuit avec un linge. Le 4° jour prendre un bain d’eau tiède, le cor se détache avec la racine et ne repousse plus.

Crise de nerfs : infusion d’angélique, tige ou feuilles (10 à 30g /L) ou infusion de menthe (10 à 15g /L)

Dartres : cuire une poignée d’oseille et en faire des compresses sur les parties atteintes.

Dépuratifs : infusion de salsepareille ou de racine de gentiane ou de petite centaurée.

Diarrhée : 200 à 300g de pommes crues râpées 5 fois / jour à l’exception de tout autre aliment... pendant 2 à 3 jours si nécessaire.

Digestion difficile : infusion de verveine citronnée (2g /L pour estomac fragile)

Diurétique
  • queues de cerise (une poignée dans 1L d’eau, faire bouillir puis verser sur 250g de cerises ou de pommes. Laisser infuser 20’ puis filtrer en pressant légèrement) 
  • stigmates de maïs (30g /L)
  • chiendent (30g dans eau, faire bouillir puis jeter, piler les racines et refaire bouillir dans 1 1/4 L d’eau et réduire à 1L, puis ajouter 8 à 10g de réglisse à la fin et éventuellement un peu de jus de citron)
  • pariétaire (une poignée de plante sèche /L + zeste de citron ou orange)
  • feuilles de frêne (1 cuillerée de feuilles pour 1 tasse d’eau)
  • baies de genièvre : infusion de 5g /L
  • prêle : 10g /L
  • Mais aussi une délicieuse tisane de feuilles de cassis et fleurs d’ulmaire (5g de chaque /L) ; infuser 15’

Ecchymoses : prendre de la racine de Tamier râpée avec la pointe d’un couteau, l’appliquer sur le bleu, frictionner pour faire pénétrer. Disparition totale en 15 mn.

Eczéma : faire bouillir une poignée de son dans 2 L d’eau ; baigner les parties eczémateuses dans l’eau de son ; ensuite, sans essuyer, appliquer de la pommade à l’oxyde de zinc (pharmacie).

Enrouement : infusion 20’ de 6g/tasse eau bouillante d’Erysimum (herbes aux chantres). Sucrer avec du miel.

Estomac aigreur : une cac de charbon de bois en poudre après le repas, suivi d’un grand verre d’eau.

Entorses : frictionner la partie atteinte avec de l’huile végétale additionnée de 10g de camphre. Masser de bas en haut en allant vers le coeur. Tenir la partie malade bandée en resserrant un peu chaque jour le bandage.

Eruption cutanée : infusion de salsepareille (50g /L). Boire 300ml par jour.

Foie : faire infuser des queues d’artichaut ; en prendre une tasse le matin à jeun pendant 15 jours.

Foie (engorgement) : infusion de bourrache (10g / L)

Foie (fortifiant) : infusion de plantain (100g /L)

Foie (troubles) : une cas d’huile d’olive le matin à jeun ; ajouter éventuellement un jus de citron.

Furonculose : décoction de racine de bardane (10 à 30g /L d’eau) ou infusion de racine de gentiane.

Ganglions : boire du suc de cresson le matin à jeun.

Goutte : décoction de bourgeons de bouleau (100 à 150g pour 3/4 L d’eau). Réduire à 600ml à boire dans la journée. Répéter autant que nécessaire.

Grippe : infusion de sauge (10g /L d’eau) deux fois par jour.

Grossesse : Marcher un peu tous les jours et manger beaucoup de fruits. Saler de moins en moins les aliments jusqu’à ne plus saler du tout. Pendant les derniers 15 jours, prendre une cas d’huile d’olive dans la journée... pour un accouchement presque sans douleur !

Haleine (mauvaise) : mâcher un quart d’heure une pincée de persil frais, le rejeter, puis manger une pomme.

Hémorroïdes : faire cuire de la lavande dans du beurre ; en enduire la partie douloureuse.

Infection urinaire : décoction de bruyère (une poignée de sommités fleuries dans 1L d’eau, réduire d’un tiers)

Inflammation de la peau : bains d’amidon et de son (1 kg) délayés dans 3 L d’eau froide, ajoutés à l’eau du bain.

Insomnies : faire une infusion d’aubépine (1 cac / tasse d’eau bouillante) en laissant infuser 10 mn avec une figue ou un pruneau.

Kyste : mettre 3 ou 4 applications de racine de Tamier râpée. Maintenir la nuit avec un linge.

Laryngite : gargarismes avec décoction de racine de plantain (60 à 100g / L d’eau)

Lithiase rénale : infusion de feuilles de bouleau (30g /L) plus 1g de bicarbonate de soude.

Lumbago : frictionner les reins avec une noix de racine de Tamier ; passer ensuite du talc pour arrêter le picotement.

Migraine : découper un morceau de racine de Tamier, le passer sur le front et les tempes. Résultat immédiat

Nervosité des enfants : infusion légère d’aubépine 3 fois par jour.

Névrite : décoction de feuilles de lierre grimpant fraîchement cueillies en bain ou cataplasmes avec les feuilles.

Oxyures : manger de l’ail, faire macérer 10 gousse d’ail coupées en deux dans un litre de vin blanc. Une cas le matin à jeun.

Piqûres (abeilles, guêpes) : appliquer sur la piqûre la moitié d’un oignon, ou cueillir 3 herbes différentes et se frotter avec chacune d’elles séparément ... la douleur disparaît immédiatement.

Purgatif :
  • Bourdaine : 2 à 5g d’écorce sèche dans 150ml d’eau. Bouillir 15 à 20’. Laisser infuser 5 à 6h. Boire au coucher après filtration.
  • Mauve ou fleur de pêcher (30g /500ml d’eau) en infusion pour les jeunes enfants.
  • graines de lin ajoutées à l’alimentation
  • pruneau : uniquement ingéré à jeun ... et préparé comme suit : les faire tremper la veille en les ayant préalablement fendus au couteau. Puis mis à cuire à grande eau 2 ou 3 heures en changeant 2 à 3 fois d’eau (remplacer par de l’eau chaude à chaque fois). Ils deviennent à peine sucrés au goût. A servir chauds dans un peu d’eau avant le petit déjeuner.

Rage de dent : prendre la valeur d’un pois de racine de Tamier, le passer sur la joue devant le nerf dentaire douloureux. Résultat immédiat.

Recalcification : prendre 12 coquilles d’oeufs, les briser et les introduire dans une bouteille vide (1/4 L), bouchon hermétique. Verser dessus le jus de 2 citrons. Lorsque les coquilles sont dissoutes, vous obtenez un lait de chaux ; compléter avec de l’eau et ajouter 4 morceaux de sucre. Prendre 3 petits verres par jour.

Rhumatismes : frictionner les articulations avec de la racine de Tamier et boire un litre d’infusion de racine de chiendent (30g /L) par jour.

Rhumatismes chroniques : infusion de baies de genièvre (50g /L d’eau) et friction de racine de Tamier. Ou infusion de feuilles de cassis (5g /100ml d’eau) 3 fois /jour.
Infusion plus complète = 100g feuilles de cassis + 50 feuilles de frêne + 50g sommités fleuries reine des prés (ulmaire) => 1cas par tasse d’eau bouillante

Rhume de cerveau : Fleur de mauve, fleur de violette, fleur de bouillon blanc : 8g de chaque en infusion ; filtrer. Prendre plusieurs tasses par jour.

Saignements de nez : poser sur la nuque un corps froid.

Sciatique : gratter de la racine de Tamier et frictionner de l’articulation de la cuisse au talon. Disparition de la douleur à la première application. 

Sinusite : se frotter avec de la racine de Tamier râpée, derrière la nuque et de chaque côté du nez.

Ténia : ne pas manger le soir ; le matin, prendre 30 à 80g de graines de citrouilles pilées avec du sucre. Attendre midi et prendre une purgation.

Toux chronique : faire macérer 40g de fleurs de marrube dans un litre de vin blanc. En prendre un verre matin et soir.

Transpiration : infusion de fleurs de sureau (100g /L) ou bourrache (20 à 30g /L). Pour les convalescents : infusion de sauge (12 à 15g /L)

Ulcère variqueux : ébouillanter et écraser de la racine de grande consoude ; faire un pansement ensuite avec une brosse douce. Brosser autour de la plaie, dans la direction du coeur, afin de rétablir la circulation du sang.

Urticaire : faire une décoction de petite centaurée ; en boire une verre et s’imbiber la peau à l‘eau d’amidon

Varices : gratter la valeur d’une cac de racine de Tamier dans 1/4 L d’eau de Cologne à 50°. Faire macérer. Imbiber les varices avec le liquide obtenu, ensuite brosser avec une brosse douce dans la direction du coeur. (env. 15 jours)

Vermifuges en général
les vermifuges ne sont efficaces que pendant le dernier quartier de la lune. Eviter de jeûner et ne donner le vermifuge qu’un jour sur deux. Il est bon d’effectuer un lavement au lait sucré afin d’aider la sortie des vers, que la douceur du lait attire. Eviter pendant le traitement les laitages, alimentation trop sucrée ou aigre, le cidre, les melons et les champignons.

Verrues : mettre 3 ou 4 applications de racine de Tamier, tenir avec un linge.

Vésicule biliaire paresseuse : suc de pissenlit


BEAUTE :

Cellulite : râper la valeur d’une cac de racine de Tamier, faire dissoudre dans un quart d’eau de Cologne à 50°, agiter le mélange. S’imbiber avec la solution et se brosser avec une brosse douce en direction du coeur. Disparition complète en 15 jours.

Peau sèche : bain de glycérine avec 400g de glycérine végétale et 30g d’eau de rose additionnée à l’eau du bain.

Rides : faire bouillir une poignée de son dans 2L d’eau, filtrer et ajouter 10g de cire d’abeille et 10g de savon. Refaire bouillir, brasser. Se badigeonner avec et masser.

22/12/2013

médecin quantique

A tous ceux, qui aimeraient savoir comment concilier médecine allopathique et médecines douces, mais aussi médecines plus "spirituelles", je conseille vivement la lecture de ce superbe livre car :
- d'une part il vous éclairera sur les médecines ayurvédiques, chinoises, homéopathiques, chakriques. Goswami est particulièrement clair comme tout physicien de haut niveau ...
- mais d'autre part il sait expliquer le lien entre toutes ces médecines d'un point de vue "physique quantique" ... sans perdre le lecteur.

En voici un petit extrait :

"... en physique quantique, tous les objets sont des ondes de possibilité de la conscience, substrat de toute existence ; ces possibilités peuvent être classifiées comme étant physiques et vitales (et mentales et supramentales). Ces objets de possibilités deviennent les "choses" de notre expérience lorsque la conscience choisit parmi les possibilités de l'expérience factuelle lors d'une mesure quantique (un évènement que les physiciens appellent "effondrement de l'onde de possibilité")." 

mais pour ne pas vous décourager, voici quelques indications plus prosaïques et/ou accessibles telles que :

- les chakras sont les endroits dans notre corps physique où nous sentons l'énergie vitale localisée quand nous vivons un sentiment.
- après une relation sexuelle ou un bon repas, l'énergie monte dans le chakra du coeur (...) d'où l'expression : pour gagner le coeur d'un homme, il faut passer par son estomac ...
- le chakra racine est lié aux organes d'élimination : reins, vessie et gros intestin. Les sentiments associés quand l'énergie y est très présente sont l'enracinement égoïste et la compétitivité axée sur la survie, quand l'énergie y est manquante apparait la peur.

Bonne lecture !

05/12/2013

bien dormir...


Je discute souvent avec des client(e)s de problèmes de sommeil, et j'essaie à chaque fois de les convaincre, qu'il n'est pas "grave" de se réveiller "trop tôt", ou d'avoir du mal à s'endormir car cela vient souvent tout simplement du fait qu'ils ne sont pas très fatigués, aussi ai-je lu avec plaisir les "3 idées folles sur le sommeil" suivantes car elles reflètaient parfaitement ma pensée sur le sujet :
(extrait de la lettre d'information de Santé Nature Innovation du 24 septembre)
Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil
Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil. 

Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ? 

Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue. 

La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir

C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie. 

A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas a déjà eu le temps de : 

– faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes — ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ; 

– perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ; 

– se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ; 

– tomber dans l'escalier ; 

– renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ; 

– se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ; 

– entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ; 

– faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu. 

Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé. 

Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu
De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous. 

Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose. 

Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin. 

Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux. 

Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! » 


Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir. 

Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil. 

Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »
Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène. 

Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux. 

Mais c'est exactement comme si vous jeûniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas. 

Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez. 

De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire. 

Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme. 

Conclusion
Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste. 

les mycoses

Les mycoses apparaissent quand les levures, dont Candida albicans est l'espèce dominante, se développent abusivement dans l'intestin. 
Contrairement à beaucoup de maladies, vous avez l'impression – sauf cas extrême – de pouvoir continuer à vivre une vie « normale » malgré l'infection par Candida albicans

Vos ongles de pieds ne sont pas beaux à voir, vous avez un sentiment général de mal-être, des ballonnement, de violentes démangeaisons. Mais vous parvenez à vous gratter sans que vos collègues ne s'en aperçoivent (ou du moins, en imaginant qu'ils ne s'en aperçoivent pas, parce que vous avez de la chance qu'ils soient polis). 

Dans la plupart des cas, donc, l'infection au Candida albicans ne vous empêche pas de travailler ou de vaquer à vos occupations. 

Mais le problème est que ce champignon produit pas moins de 79 immunodépresseurs. (2) Ce sont des substances qui neutralisent vos défenses naturelles, ouvrant grand la porte à des maladies plus graves. Plus vous avez de Candida albicans dans le corps, plus vous devenez vulnérable aux infections. 

La candidose peut ainsi provoquer le syndrome du colon irritable, de l'asthme, des ballonnements, des flatulences, de la fibromyalgie, de la fatigue chronique, etc. Votre corps a de plus en plus de mal à se débarrasser des germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies), et en particulier des cellules cancéreuses.

Mais si vous détruisez les bactéries à coup d'antibiotiques et que vous gavez vos levures du sucre dont elles raffolent, les levures se multiplient et en profitent pour aller coloniser d'autres parties du corps. 

Mon conseil :
- réduisez les sucres au maximum, voir supprimez les et réduisez les féculents (1 seul par jour). 
- prenez de la propolis ou de l'extrait de pépins de pamplemousse pendant 1 à 2 mois
- faites une cure de probiotiques en même temps pour réensemencer votre flore avec les "bonnes" bactéries.
- passez une huile de neem + HE tea tree sur la mycose (ou l'huile au neem Dr Hauschka)

25/11/2013

Dr Hamer et le cancer



Ryke Geerd Hamer, né 17 mai 1935 à Mettmann en Allemagne, ancien médecin très controversé, est l'inventeur de la nouvelle médecine germanique qui prétend guérir le cancer.
né le 17 mai 1935 (78 ans), Mettmann - Allemagne

Connaissez vous Dr Hamer et sa théorie sur la maladie du siècle : le cancer ?

Voici un extrait de la revue NEOSANTE, N°1 de mai 2011, où ses travaux sont exposés :

LES CINQ LOIS BIOLOGIQUES DE HAMER
La lecture des écrits de Hamer est ardue pour les francophones. Heureusement, Robert Guiné a suivi de près ses travaux et, dans son livre : "Les maladies, mémoires de l’évolution", il a réalisé la plus fidèle présentation française qui soit des découvertes de Hamer, en y ajoutant sa propre expérience.

1ère loi : la loi d’airain du cancer
Tout cancer débute par un D.H.S., un choc brutal, un conflit aigu, dramatique, qui prend l’individu à contre-pied, vécu dans l’isolement et perçu par le patient comme le plus grave qu’il ait jamais connu.
C’est la manière subjective, voire l’endroit du corps où le patient l’a ressenti qui détermine la
localisation du cancer dans les organes et plus précisément dans les tissus des organes. Par la suite, cette loi a été étendue à la quasi-totalité des maladies, sauf principalement à celles résultant de l’action toxique ou d’agents physiques qui agissent par effet de masse et des maladies résultant de carences alimentaires graves.

2ème loi : la loi d’évolution biphasique des maladies
Toute maladie est caractérisée par une évolution en deux phases, à condition que le conflit ait reçu une solution : la phase active du conflit et la phase qui suit la résolution du conflit, dite aussi phase post-conflictolyse ou phase de guérison.

3ème loi : le système ontogénétique des tumeurs et des équivalents cancéreux
Les relais cérébraux qui sont situés dans le cerveau ancien (tronc cérébral et cervelet) sont en résonance avec les tissus de l’endoderme et du mésoderme ancien. Les programmes biologiques qui y correspondent aboutissent à la formation de masse dans ces tissus. Les relais situés dans le cerveau nouveau (substance blanche et cortex cérébral) sont en résonance avec les tissus du mésoderme nouveau et de l’ectoderme. Les programmes biologiques qui y correspondent peuvent aboutir, selon le tissu, soit à des nécroses, soit à des blocages durant la phase active du conflit.

4ème loi : le système ontogénétique des microbes
La classification des microbes correspond à leur âge : les plus anciens sont les champignons, les "médiévaux" sont les bactéries et les plus jeunes sont les virus. Tous les microbes sans exception travaillent exclusivement, et sur ordre du cerveau, durant la phase qui suit la solution du conflit jusqu’à la fin du processus de guérison.
- Les champignons traitent les tissus les plus anciens issus de l’endoderme et régis par le tronc cérébral.
- Les bactéries traitent les tissus moyennement anciens, issus du mésoderme et régis par le cervelet ou la substance blanche.
- Les virus traitent les tissus les plus nouveaux, issus de l’ectoderme et régis par le cortex cérébral. 
De plus, tous les microbes sont spécialisés, non seulement en fonction des tissus qu’ils traitent, mais aussi en fonction de la manière dont ils travaillent : les champignons agissent
comme des éboueurs pour déblayer les masses ; les bactéries peuvent travailler à la fois comme éboueurs et restaurateurs ; les virus travaillent à la restauration des tissus nécrosés.

5ème loi : loi de la quintessence des maladies
Toute maladie doit se comprendre comme étant une partie d’un programme spécial de survie, soit un gain de temps, plein de sens, et mis en place par la nature tout au long de l’Evolution.
Cette dernière loi est en quelque sorte la quintessence des quatre précédentes, mais elle ouvre également une nouvelle dimension dans notre compréhension des maladies, en nous reliant à l’ensemble du monde vivant dont nous participons.


Voici quelques exemples de "décodage" de maladies basés sur ses travaux :

Exemples de maladies : 

En quoi pourraient-elles être la solution parfaite ?
  • Le cancer de l’estomac, nous l’avons vu : pour permettre de digérer rapidement un morceau (réel, imaginaire, symbolique ou virtuel) récent très indigeste.
  • La myopie : pour utiliser toute la capacité visuelle pour mieux voir de près car c’est là que se trouve le danger (et l’inverse pour l’hypermétropie).
  • Le cancer des ovaires ou des testicules : pour créer des cellules turbo capables de recréer ce qui a été dramatiquement perdu.

  • L’hyperthyroïdie : pour aller plus vite pour attraper le morceau.

    • Le mélanome : pour faire une carapace protectrice.

    • Le diabète : pour avoir plus de sucre dans le sang et mieux résister à tout.

    • Le cancer du sein : pour faire un super nid car dans le sien il y a un drame avec l’enfant ou le mari.

    • La paranoïa : pour ne plus courir le risque de se faire avoir, car tout est dangereux.

    • La cystite : pour mieux marquer son territoire par l’urine.

    • La migraine : pour ne plus penser car notre pensée est incapable de faire des bons plans.

    • Le cancer des poumons : pour se faire un super poumon quand on voit fondre la mort sur soi.
    • L’infarctus du myocarde mortel : pour éliminer le vieux, qui ne veut pas laisser la place, qui n’accepte pas de perdre son territoire. Ici c’est un cas particulier, car la solution de survie n’est pas individuelle, mais collective : c’est la survie du clan et de l’espèce qui prime, quitte à ce que l’individu meure.



    22/10/2013

    patience


    La patience

    " La colère, la haine, l'aversion ont besoin d'un objet pour se manifester tout comme le feu a besoin de bois pour brûler. Lorsque vous rencontrez des conditions adverses, des êtres, qui vous provoquent ou qui tentent de vous nuire, utilisez la force de la patience pour ne pas vous laisser entraîner par des émotions "négatives". La patience est une force, qui résulte de votre capacité à rester ferme et inébranlable, quelles que soient les circonstances. Si vous avez recours à elle, rien ni personne ne pourra troubler la paix de votre esprit."

    extrait de "108 perles de sagesse du DALAÏ-LAMA" éditions Pocket



    Ce thème, vous le retrouverez dans toutes les grandes traditions ; ce qui est dit est juste, mais n'est pas aussi simple à appliquer, que cela en a l'air. Car autant il est facile de ne pas se sentir agressé ou insulté, quand la personne qui vous agresse verbalement vous est complètement indifférente ; autant cela est difficile dès qu'il s'agit de proches... Comme quoi l'intellect et le coeur (le seul endroit pour intégrer définitivement les grandes lois de la vie) sont souvent à des années lumière...

    matérialisme


    Le matérialisme

    "...Par une aberration de l'intelligence, il y a des gens, qui ne voient dans les êtres organiques que l'action de la matière et y rapportent tous nos actes. Ils n'ont vu dans le corps humain que la machine électrique ; ils n'ont étudié le mécanisme de la vie que dans le jeu des organes ; ils l'ont vue s'éteindre souvent par la rupture d'un fil, et ils n'ont vu rien d'autre que ce fil ; ils ont cherché s'il restait quelque chose et comme ils n'ont trouvé que la matière devenue inerte, qu'ils n'ont pas vu l'âme s'échapper et n'ont pu la saisir, ils en ont conclu que tout était dans les propriétés de la matière et qu'ainsi après la mort il n'y a que le néant de la pensée ; triste conséquence, s'il en était ainsi ; car alors le bien et le mal seraient sans but ; l'homme serait fondé à ne penser qu'à lui et à mettre au dessus de tout la satisfaction de ses jouissances matérielles ; les liens sociaux seraient rompus, et les affections les plus saintes brisées sans retour. Heureusement, ces idées sont loin d'être générales ; on peut même dire qu'elles sont très circonscrites et ne constituent que des opinions individuelles, car nulle part elles n'ont été érigées en doctrine. Une société fondée sur ces bases porterait en soi le germe de sa dissolution et ses membres s'entre-déchireraient comme des bêtes féroces."

    extrait de "Le livre des esprits" d'Allan Kardec - Ed. Vermet

    Ce livre est paru en 1857 ... et il est d'une actualité effrayante. Ne sommes nous pas en train de devenir cette société, qui a érigé le matérialisme au rang d'une religion ? La plupart de nos contemporains ne croient plus en rien ; ils n'ont pas conscience d'avoir une âme, même si la pensée de leur mort à venir les tourmente. Ne sommes nous pas prêts à nous entre-déchirer pour des biens matériels ou la possession d'une terre ?
    Puisse l'élévation de conscience d'un certain nombre faire tache d'huile rapidement pour 

    26/09/2013

    Tellement de personnes s'adressent à nous, stressées, parce que leur taux de cholestérol a augmenté ! Voici de quoi les rassurer ... le cholestérol, d'après les dernières recherches scientifiques, n'est pas directement lié aux infarctus du myocarde ... Bonne lecture :



    L'arnaque du cholestérol

    J'ai déclenché un mini-scandale il y a quelques semaines en écrivant noir sur blanc dans cette lettre que les médicaments contre le cholestérol (les « statines ») déclenchent une telle cascade d'effets secondaires qu'elles peuvent carrément aggraver l'état de santé du patient. 

    Hé oui, ça ne se fait pas souvent que quelqu'un ose écrire une chose pareille. C'est même considéré comme un délit dans notre système de santé organisé pour vendre un maximum de médicaments, et je m'attends à des ennuis avec les autorités. 

    Mais les faits sont là : 

    Les statines sont l'exemple type de la pilule chimique « miracle », présentée au public comme efficace contre les maladies du cœur, alors qu'il n'a jamais été prouvé qu'elles diminuent le risque de mortalité

    Bien au contraire : les recherches (honnêtes) montrent que les statines diminuent les facteurs d'énergie musculaire, (1) à commencer par celle du myocarde (muscle du cœur), le comble pour un médicament donné aux personnes qui ont le cœur fragilisé par un infarctus !! 

    De plus, selon le spécialiste français du sujet, Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS :
    « Les statines peuvent ruiner la vie sexuelle des individus traités, considérablement diminuer leurs capacités cognitives, augmenter le risque de troubles de la vision, augmenter ou aggraver le risque de dépression et augmenter le risque de cancer. » (2)
    Enfin, selon une étude effectuée sur un panel de 650 patients sous statines, 87 % des patients ont consulté leur médecin suite à des effets secondaires, tels que des douleurs musculaires (3).

    Le médicament idéal... pour la pharma-industrie
    Un des avantages énormes des statines, en revanche, c'est qu'il faut en prendre à vie. Cela en fait un des médicaments les plus rentables pour l'industrie pharmaceutique. En France, huit millions de personnes innocentes ont été mises sous statines, ce qui rapporte un milliard d'euros par an à l'industrie. 

    Quant à la baisse du taux de cholestérol, bien réelle après avoir avalé une pilule de statines, on s'aperçoit aujourd'hui qu'elle n'entraîne nullement la baisse du risque d'infarctus ni d'attaque cérébrale. (4) 

    C'est que le cholestérol ne bouche pas à lui seul les artères, comme des chercheurs en ont fait l'hypothèse dans les années soixante ; aujourd'hui, on sait que vous pouvez parfaitement avoir un taux élevé de cholestérol et vous porter comme un charme. 

    Par contre, les personnes qui ont un faible taux de cholestérol ont un risque de dépression et de mortalité plus élevé que les autres. Et la raison est simple : 

    Le cholestérol est une substance vitale pour vos cellules
    Le cholestérol n'est pas un poison : c'est une substance vitale essentielle pour la paroi de vos cellules, pour votre production d'hormones (avec un effet anti-vieillissement), et pour votre cerveau - d'où le risque de dépression chez les personnes qui manquent de cholestérol, et même de malformation et de handicap mental en cas de déficit grave (SLO syndrome). 

    Cependant, depuis les années soixante, la majorité des médecins ont cru que, malgré tous ses bienfaits pour le corps et l'esprit, le cholestérol posait aussi un danger pour les artères

    Ils avaient en effet imaginé que, tel le calcaire se déposant sur votre robinetterie, le cholestérol pouvait se déposer le long des artères jusqu'à les boucher et déclencher une embolie (blocage de la circulation sanguine). 

    C'était, dans leur imagination, la cause de l'infarctus si l'embolie avait lieu dans la région du cœur, ou d'un accident vasculaire cérébral (AVC) si elle avait lieu dans le cerveau. 

    En réalité, 75 % des gens ayant des crises cardiaques ont un taux de cholestérol normal. (5) 

    Lors d'un récent colloque de la British Medical Association, le Dr Malcom Kendrick a montré qu'un taux de cholestérol élevé n'entraîne pas de maladie cardiaque. En utilisant les données du projet MONICA de l'Organisation Mondiale de la Santé dans quinze populations, il a montré l'absence de relation entre le risque de maladies cardiaques et le taux de cholestérol. 

    Et on pense savoir aujourd'hui pourquoi :

    Vos artères sont attaquées par des « molécules carnivores »
    Ce que pensent aujourd'hui les chercheurs les plus en pointe, c'est que l'apparition de la plaque artérielle est une réaction d'auto-défense de votre corps, face à des dommages causés dans vos artères par des substances oxydantes et inflammatoires. 

    La paroi intérieure de vos artères est normalement protégée par une fine pellicule qui permet au sang de couler sans s'accrocher, exactement comme de l'eau sur les feuilles des arbres : des gouttelettes peuvent se former à la surface, mais elles finissent par ruisseler, sans laisser de trace. 

    Le problème apparaît lorsque votre sang contient des « molécules carnivores », qui griffent la paroi de vos artères et y font des trous. 

    Ces molécules carnivores sont appelées les « radicaux libres ». Elles proviennent de l'environnement (gaz d'échappement, fumée de cigarette, polluants), de la mauvaise alimentation, et des déchets naturels dus à la production d'énergie par vos cellules. Ces radicaux libres rongent les parois de vos artères comme l'oxygène rouille une barre de fer humide. 

    Heureusement, au lieu de se laisser attaquer sans rien faire, votre corps réagit en réparant les fissures dans la paroi de vos artères grâce à un ciment spécial et plus efficace que l'enduit de rebouchage vendu chez Leroy-Merlin : le cholestérol, mélangé à du calcium et d'autres substances

    Vous comprenez donc que, au départ, cette réaction de votre corps est non seulement souhaitable, mais même indispensable à votre survie ! 

    Un problème de santé n'apparaît que si vous laissez ces « molécules carnivores » se multiplier et attaquer la paroi de vos artères encore et encore. En effet, votre corps va rajouter des couches de ciment jusqu'à ce que se forme une couche problématique, la plaque artérielle (ou plaque athéromateuse, dans le vocabulaire médical). 

    Comment lutter contre ces molécules carnivores (radicaux libres) ? Comment empêcher ces substances agressives d'apparaître, et les éliminer si elles tentent une offensive ?

    Les molécules qui détruisent les radicaux libres
    Il existe dans la nature des substances miracles qui protègent votre organisme contre les radicaux libres : ce sont les anti-oxydants. 

    Les anti-oxydants sont des composés chimiques qui ont cette capacité remarquable de détruire les radicaux libres, dès qu'ils sont mis en contact : ils transforment ces molécules carnivores, qui attaquaient la paroi de vos artères, en des corps inoffensifs et doux comme des moutons, qui glissent dans le flux sanguin sans plus chercher à griffer ni à faire des trous. 

    Comment maximiser vos apports d'anti-oxydants ? C'est très simple : 

    Fruits et légumes frais sont bourrés d'anti-oxydants, surtout lorsqu'ils sont colorés en vert (épinards, blettes, petits pois), en rouge (poivrons, tomates, cerises, groseilles), en bleu (myrtilles, mûres, cassis, aubergine avec la peau), mais on en trouve aussi énormément dans le pamplemousse, le raisin et le vin. Ces anti-oxydants qui parfument et colorent les végétaux s'appellent des « polyphénols ». 

    La meilleure façon d'avoir votre dose quotidienne d'anti-oxydants est de manger beaucoup de fruits et légumes mûrs et frais, de saison, et si possible au plus proche de leur forme naturelle, c'est-à-dire peu ou pas cuits ni transformés. 

    Préférez les fruits et légumes biologiques, cultivés près de chez vous : moins ils auront été transportés et stockés dans des frigos, plus ils seront riches en anti-oxydants. 

    Bien entendu, il n'est pas toujours possible, tous les jours, de manger autant de fruits et légumes frais que nécessaire et c'est pourquoi beaucoup d'entre nous prenons des anti-oxydants sous forme de jus spéciaux (comme le jus de grenade par exemple) ou de compléments alimentaires, dont les plus répandus sont la vitamine E et la vitamine C.

    Boostez l'effet de vos anti-oxydants
    Ce que peu de gens savent, en revanche, c'est qu'il est absolument crucial de consommer ces anti-oxydants sous leur forme « réduite », par opposition à leur forme « oxydée ». Vous vous en apercevez à leur aspect :la vitamine C « réduite » se présente sous la forme d'une poudre blanche. Si elle est oxydée, elle devient brune. Le jus de grenade, pourtant extrêmement riche en anti-oxydants, perd ses vertus lorsqu'il est exposé à l'air parce qu'il s'oxyde

    De même, à l'intérieur de votre corps, dès que vos anti-oxydants agissent pour détruire des radicaux libres, ils sont à leur tour oxydés, et ne peuvent plus avoir d'effet. 

    Pour qu'ils soient à nouveau efficaces, votre corps doit régénérer ces anti-oxydants, et il ne peut le faire que s'il contient des enzymes recycleurs. Et parmi, tous ces enzymes, le plus important est très probablement un enzyme au nom barbare, fabriqué par votre foie : le co-enzyme Q10, ou CoQ10.

    Le plus puissant anti-oxydant fabriqué naturellement par votre organisme !
    Il se trouve que le CoQ10 est capable de renouveler et renforcer l'action des autres anti-oxydants comme la vitamine C, les tocotriénols (vitamine E) et les caroténoïdes comme l'astaxanthine, en les régénérant chaque fois qu'ils se font oxyder. 

    C'est déjà un petit miracle en soi ; mais les vertus pour la santé du CoQ10 ne s'arrêtent pas là : 
    En lui-même, le CoQ10 est une des plus puissantes substances anti-oxydantes qui existe dans notre corps. 

    De plus, le CoQ10 est aussi, littéralement, « l'étincelle de la vie », car il intervient directement dans le cycle de la production d'énergie cellulaire, au niveau de mini-centrales énergétiques appelées « mitochondries » qui se trouvent dans vos muscles et qui leur permettent de se contracter. 

    C'est donc une substance extraordinaire pour les personnes qui vieillissent et ont l'impression de perdre de l'énergie. 

    Le CoQ10 possède en effet la propriété remarquable d'aider les mitochondries à convertir les graisses et les sucres en adénosine triphosphate (ATP), principale source d'énergie des muscles, et en particulier du myocarde (muscle du cœur). 

    A noter que les bienfaits du CoQ10 ne se limitent pas au cœur, loin de là : il est présent dans tout l'organisme, notamment dans les muqueuses des gencives et de l’estomac, dans les tissus de tous les organes qui jouent un rôle dans le système immunitaire, dans le foie, les reins et la prostate. D'où son autre nom d’« ubiquinone » (qui a la même étymologie que le mot « ubiquité », qui veut dire « omniprésence »). 

    Le CoQ10 a fait l'objet d'un millier de publications scientifiques, de 15 conférences internationales, sans compter plus de 39 essais contrôlés par placébo au Japon, au US, en Italie, en Allemagne et en Suède. 
    Ce sont les Japonais qui en ont découvert ses propriétés au début des années 1960. Il est prescrit au Japon depuis 1974, et des millions de patients en prennent quotidiennement. Mais la plupart des médecins occidentaux continuent à ignorer superbement le CoQ10, allez savoir pourquoi. 

    Peut-être parce que c'est une molécule naturelle, donc non brevetable, et qui n'intéresse donc pas l'industrie pharmaceutique ?

    Le niveau de CoQ10 baisse fortement avec l'âge
    Quand vous êtes jeune, en bonne santé et plein de vie, votre foie fabrique suffisamment de CoQ10 pour fournir la puissance nécessaire à votre cœur, vos poumons, vos muscles, et pour contrer les radicaux libres. L'énergie et la protection de vos organes vitaux (cœur et cerveau), de votre peau, de vos cheveux et de vos yeux est assurée. 

    Le problème survient quand le vieillissement, la mauvaise santé, la prise de médicaments et une mauvaise alimentation diminuent la production naturelle de CoQ10 dans votre corps. A votre 50e anniversaire, vous produisez 25 % de CoQ10 en moins qu'à 20 ans, ce qui peut expliquer pour une grande partie les symptômes du vieillissement (à 80 ans, la diminution peut atteindre 65 %). 

    Sans CoQ10, votre corps ne parvient plus à régénérer vos anti-oxydants (vitamine E et C, ainsi que les polyphénols). De plus, la production d'énergie cellulaire est fortement entravée. 

    Pour toutes ces raisons, il peut être nécessaire de prendre du CoQ10 sous forme de compléments alimentaires. Mais cela est plus vrai encore pour les personnes qui prennent des statines :

    Le CoQ10 s'oppose aux effets secondaires des statines
    En 1990, des chercheurs de Merck, un géant pharmaceutique, s'aperçoivent qu'il suffit d'ajouter à leurs statines une substance naturelle, le CoQ10, pour lutter contre les effets secondaires des statines.
    La découverte fut faite, soigneusement brevetée, puis... enterrée. 

    Il pourrait s'agir d'un des plus grands scandales de l'histoire de la pharmacie moderne. 

    En effet, les statines font baisser le niveau de cholestérol en bloquant sa production dans la voie métabolique du mévalonate, qui est précisément la voie où est également produit... le CoQ10 !! 

    La prise régulière de statine bloque donc la production de CoQ10 en même temps qu'elle bloque la production de cholestérol ! (6) Cela aboutit à une baisse du niveau de CoQ10 dans les mitochondries, et donc à une baisse de la production d'énergie cellulaire, avec des effets évidents sur les muscles, à commencer par le cœur – et une plus grande vulnérabilité aux radicaux libres. 

    Prendre du CoQ10 pourrait donc être crucial pour les personnes sous statines, à tel point que des médecins aux Etats-Unis militent depuis 10 ans pour que la prise de CoQ10 devienne obligatoire avec les statines ! (7)

    Comment faire le PLEIN d'énergie cellulaire
    Je vous ai dit plus haut que la CoQ10 aide vos mitochondries à convertir les graisses et les sucres en adénosine triphosphate (ATP), la principale source d'énergie de notre corps

    Mais savez-vous quelle quantité d'ATP votre organisme produit, chaque jour ? 
    L'équivalent de votre poids corporel. 

    Ainsi, si vous faites 65 kg, vos mitochondries doivent fabriquer 65 kg d'ATP par jour, et votre CoQ10 est donc mobilisé en permanence à cette tâche exténuante. Tous vos muscles ont une soif inextinguible de CoQ10, en particulier votre muscle cardiaque car son métabolisme est le plus actif de tous les tissus. 
    Il est donc choquant que la « solution » proposée par la médecine traditionnelle pour guérir des maladies cardiaques soit de prendre des hypocholestérolémiants, qui font baisser le taux de CoQ10, ce qui peut effectivement épuiser votre corps. 

    En fait, des niveaux faibles de CoQ10 dans les tissus et le sang ont été signalés dans un large éventail de problèmes cardio-vasculaires, par une étude indiquant que plus grande est la déficience, plus sévères sont les symptômes. 

    A l'inverse, plusieurs études prouvent que des personnes avec des niveaux élevés de CoQ10 favorisent leurs tissus musculaires, leurs mitochondries et même leur sang, le CoQ10 intervenant dans le fonctionnement des globules rouges (hématies). Ce qui peut provoquer d'étonnants retournements du destin :

    Sauvé de la mort de justesse
    Le Professeur Folkers – le scientifique, qui a décrit la structure chimique précise du CoQ10 en 1958 – a dirigé la première étude contrôlée par placebo avec le Dr Per H. Langsjoen (entre 1983-1985), spécialiste du CoQ10 et des effets secondaires des statines. 

    Leur étude, publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, rapporte que 19 patients qui devaient mourir ont connu une « amélioration clinique extraordinaire » grâce à des niveaux accrus de CoQ10 ! 

    Cinq études contrôlées par placébo, de 1984 à 1991, montrent que l'augmentation du taux de CoQ10 apporte une amélioration rapide et nette des douleurs à la poitrine, et accroît la capacité d'exercice physique. L'une de ces études montre que la durée de l'exercice est directement relative au niveau de CoQ10.

    Récupération jusqu'à 90 % plus rapide en cas d'intervention chirurgicale !
    De plus, dans une étude spectaculaire publiée en 1983 dans le Journal of Clinical Investigation, des patients cardiaques ont pris soit un placébo soit du CoQ10 pendant 14 jours avant la chirurgie et 30 jours après. 

    Dans le groupe ayant pris du CoQ10, non seulement la circulation sanguine, l'ATP et les fonctions cardiaques se sont améliorées avant l'intervention chirurgicale, mais leur récupération a été... 

    COURTE (3 à 5 jours) et SIMPLE. 

    Alors que les patients qui ont reçu le placebo avaient une récupération... 

    LONGUE (15 à 30 jours) et COMPLIQUÉE.


    Le CoQ10 n'a aucun effet indésirable
    Le Dr Peter Langsjoen a analysé 34 études contrôlées par placébo, portant sur 2 152 patients souffrant de problèmes cardio-vasculaires. Il déclare qu'il n'y a aucune toxicité et aucune interaction médicamenteuse. Il dit aussi que le CoQ10 est « entièrement sûr, sans aucune toxicité, selon plus de 1000 études publiées ». 

    Mais pour être très précis, mon avis est que cela dépend du type de CoQ10 que vous choisissez : 
    Vous trouvez sur le marché, trois formes de CoQ10 : la synthétique, la semi-synthétique, et les molécules naturelles d'extraction. 

    D'un point de vue moléculaire, les trois formes se ressemblent beaucoup, mais les deux premières formes sont moins propres, car elles contiennent plus d'impuretés liées aux molécules. 

    D'autre part, si vous enquêtez sur les prix, vous vous apercevrez que vous pouvez trouver des niveaux très variables. Cela s'explique, outre la politique de marge du fournisseur, par l'origine du CoQ10 qu'ils vendent. 

    A 15 euros la boîte de 60 gélules, il s'agit très probablement de CoQ10 d'origine chinoise. Il n'est pas forcément mauvais en soi, mais vous avez plus de risque qu'il contienne des impuretés et, potentiellement, des polluants. 

    A 25 ou 30 euros la boîte de 60 gélules, ce sera du CoQ10 d'origine indienne. C'est déjà moins risqué, et tous les lots ne sont pas forcément contaminés, loin de là. 

    Mais s'il s'agit du corps de mes enfants, de celui de personnes de ma famille, ou du mien, je préfère payer plus cher et avoir du CoQ10 d'origine des USA ou du Japon, et sous la forme de molécules naturelles d'extraction (la troisième forme citée ci-dessus). Cela coûte plus cher, évidemment (40 à 60 euros la boîte). 

    Encore plus cher, il y a l'ubiquinol, qui est la forme réduite du CoQ10 (ubiquinone). Mais il s'agit en fait d'une astuce marketing pour des résultats quasi-identiques, qui ne justifient pas à mon avis la différence de prix. Le seul cas où cela se justifierait serait pour des personnes de 90 ans ou plus, qui ont un système enzymatique très affaibli.

    Comment prendre votre CoQ10
    Pour nous résumer, je considère que la prise de CoQ10 peut faire une différence cruciale pour les personnes qui prennent des statines, mais aussi pour toutes celles qui se préoccupent du vieillissement de leur cœur et de leurs artères. 

    Aucune autre substance n'alimente vos cellules et ne capture les radicaux libres dès leur apparition – à l'intérieur de la cellule elle-même – tout en travaillant avec d'autres anti-oxydants pour traquer les inflammations dans tout votre organisme. 

    Concernant les doses, il est recommandé d'en parler d'abord avec votre thérapeute, mais, d’une indication à l’autre, il est globalement conseillé de prendre 2 fois 50 mg par jour. 

    Il vaut mieux prendre les gélules de co-enzyme Q10 au cours d'un repas contenant des lipides, le CoQ10 étant mieux absorbé en présence d’huile ou de graisse. 

    Précautions à prendre
    Attention, le CoQ10 est tout sauf un produit à « effet placebo », comme voudraient le faire croire certains. C'est un complément alimentaire qui a réellement un effet, et la preuve en est qu'il est nécessaire d'abord de consulter votre médecin avant de l'introduire dans votre régime. Il vous indiquera notamment que : 

    • Du fait de la ressemblance de structure entre le CoQ10 et la vitamine K, la complémentation ne doit pas être concomitante avec la prise de warfarine (Coumadine®, anti-vitamine K) ;
    • Le CoQ10 doit être évité chez l’insuffisant hépatique ou la personne porteuse d’une obstruction des voies biliaires, et chez le diabétique lors de la prescription concomitante de médicaments hypoglycémiants.
    • A noter également qu'en cas de complémentation en vitamine E à des taux élevés, l’augmentation  du taux de CoQ10 sera plus lente du fait de la participation de celui-ci à la régénération de la  vitamine E quand elle vient d’être oxydée.
    Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour vous encourager à prendre en charge votre santé cardiaque et préserver vos cellules et votre niveau d'énergie. Il me semble qu'il y a là une voie phénoménale à explorer, le CoQ10 ayant été désigné comme une des « stars anti-âge » par le magazine Alternatif Bien-Être (n°66). 

    A votre santé ! 

    Jean-Marc Dupuis